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en commençant par le Vénérable. Lorsqu’ils ont terminé, ils vont se placer l’un à côté de l’autre entre les deux colonnes. Le 2e Surveillant en prévient le 1er Surveillant, qui l’annonce au Vénérable.

Le Vénérable, après un coup de maillet. — Quelqu’un de vous, mes Frères, réclame-t-il encore le sac des propositions ou le tronc de bienfaisance ?

Comme personne n’a été oublié et qu’on commence à en avoir par dessus la tête, nulle réclamation ne se produit.

Le 1er Surveillant. — Vénérable, le silence règne sur les deux colonnes.

Le Vénérable. — En ce cas, Frère Maître des Cérémonies et Frère Hospitalier, veuillez gravir les degrés de l’Orient.

Les Frères Orateur et Secrétaire se joignent à l’Hospitalier et au Maître des Cérémonies, et tous les quatre, avec le Vénérable, accoudés sur l’autel, ouvrent l’urne des propositions et le tronc de bienfaisance. Si, dans ce dépouillement, les cinq Officiers de la Loge trouvent des propositions la concernant, le Vénérable en informe l’assemblée d’une façon très sommaire et ajoute que le nécessaire sera fait. Quant à la recette du tronc, elle est prestement empochée, et son total est inscrit sur « l’esquisse de la planche des travaux du jour » (brouillon du procès-verbal).

Le Vénérable. — Frère Premier Surveillant, les ouvriers sont-ils contents et satisfaits ?

Le 1er Surveillant. — Ils le sont, Vénérable.

Le Vénérable. — Frère Second Surveillant, quel âge avez-vous ?

Le 2e Surveillant. — Trois ans.

Le Vénérable. — Pendant combien de temps travaillent les Maçons ?

Le 2e Surveillant. — De midi jusqu’à minuit.