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de maillet. — Frère Premier Surveillant, demandez aux Frères qui composent les deux colonnes s’ils ont quelques observations à présenter sur l’esquisse de la planche tracée de nos derniers travaux. La parole sera accordée à cet effet à ceux qui la demanderont.

Le 1er  Surveillant, après un coup de maillet. — Frères qui décorez les colonnes du Nord et du Sud. le Vénérable demande si vous avez quelques observations à présenter sur l’esquisse, etc.

Si un Frère veut proposer quelque rectification, il se lève, frappe un coup dans ses mains, étend le bras droit automatiquement vers le Surveillant de sa colonne (c’est ainsi que se demande la permission de parler), et aussitôt le Surveillant avertit le Vénérable qu’un Frère de sa colonne demande la parole. Le Vénérable l’ayant accordée, le Surveillant en avertit le Frère qui, alors seulement, peut parler. Il doit toujours s’adresser au Vénérable ou à la Loge en général, et jamais à un Frère en particulier. Du reste, il n’est permis de parler que sur le procès-verbal et sa rédaction.

Lorsque toutes les observations ont été entendues et que les rectifications reconnues fondées ont été faites, ou bien lorsqu’aucune observation n’est présentée, le Premier Surveillant frappe un coup de maillet et dit : — Vénérable, le silence règne sur l’une et l’autre colonnes.

Le Vénérable. — J’invite le Frère Orateur à donner ses conclusions.

L’Orateur. — Je conclus à l’adoption de la planche tracée de nos derniers travaux.

(C’est là, en effet, tout le discours de l’Orateur ; il conclut toujours sans donner de motifs.)

Le Vénérable. — Mes Frères, attendu le silence de la Loge et ouï les conclusions de notre cher Frère