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l’avons signée de Notre main et à icelle fait apposer le sceau secret de Nos commandements, et fait contresigner par le Secrétaire de Notre cabinet.

Le jeudi, quinzième jour du deuxième mois, l’an de l’Incarnation 1747, Vallée d’Arras.

(Signé) : Charles-Édouard STUART
De par le Roi :
(Signé) :
Lord de Berkeley, Secrétaire.


J’ose espérer, après cela, que le public est suffisamment édifié sur la moralité des enrôlements maçonniques.

Une fois que le recruté par persuasion, ou par influence politique, est décidé à essayer de l’initiation (je dis essayer, parce qu’on lui déclare qu’il n’y aura rien de fait, si les formalités de sa réception ne lui conviennent pas), il est proposé à une Loge. Le Frère qui le présente signe un bulletin ad hoc et, à la prochaine réunion de son Atelier, le dépose dans le sac qui circule à la fin de la séance. Ce bulletin indique les noms, prénoms, demeure, lieu, jour, mois et année de naissance du candidat-Maçon, ainsi que ses qualités civiles. Le Vénérable donne lecture du bulletin, sans toutefois faire connaître le nom du présentateur, et charge, toujours sans les faire connaître, trois commissaires spéciaux de procéder à une petite enquête sommaire sur le candidat. Ces commissaires doivent faire leur rapport à la réunion suivante. — Pour les cas d’urgence, voir les Règlements généraux publiés au Chap. III.

Le postulant voit débarquer chez lui, un beau matin, deux individus qu’il ne connaît pas, qui se mettent à toiser du regard ses meubles, s’informent de ses ressources (c’est le point essentiel) et lui posent quelques ques-