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du nouveau Suprême Conseil de Palerme, député au Parlement italien, président du Congrès ; Antonio Marando, grand-maître du nouveau Suprême Conseil de Naples ; Fortunato Savi, grand-maître du nouveau Suprême Conseil de Florence ; Benedetto Quinci del Grano, Giuseppe Polizzi, Aristide Battaglia, avocat, conseiller municipal de Palerme, Francesco P. Mondini, Francesco Giliberto, Giuseppe Militello, Giovanni Leone, Salvatore Vicesvinci, Antonino Lombardo, Cesare Di Leo-Cadelo, membres du nouveau Suprême Conseil de Palerme ; Marino Marini, Salvatore Barra, Giovanni Mariello, Benedetto Di Meglio, Raimondo Di Salvatori, Gennaro Abate, Ludovico Miselpieri, Andrea Lazzara, membres du nouveau Suprême Conseil de Naples ; Neocle Renucci, Luigi Caire, Ulisse Parini, Silvio Belli, Carlo Leoni, Arturo Bruno-Frager, Giuseppe Morgantini, Italo Bemporad, Natale Cafanielli, membres du nouveau Suprême Conseil de Florence.

« Avant de se séparer, ces FF∴ votèrent une adresse de félicitations : à leurs FF∴ hauts-maçons (les Palladistes du camp de Miss Diana Vaughan) qui avaient donné l’exemple de l’indépendance, en refusant d’accepter le joug tyrannique et honteux d’un homme universellement méprisé. »

« Miss Diana Vaughan avait donc été, comme toujours du reste, excellente prophétesse, dans sa lettre du 28 mars 1894 ; et elle avait annoncé cette révolte dès le 21 décembre 1893, au déjeuner de l’hôtel Mirabeau. »

Ainsi, voilà des faits, et j’en ferai connaître d’autres encore ; car, un document officiel, que je possède, émanant du Suprême Conseil de Lausanne et rédigé contre la Voûte de Protestation du 15 décembre 1893, montre que les maçons indépendants de Palerme, Naples et Florence, ne furent pas les seuls à vouloir secouer le joug de Lemmi. Il y eut aussi à Madrid une tentative ; mais il n’y fut plus donné suite après ma démission du 19 avril 1894.

D. V.




À QUOI SERT D’ÊTRE POLIE. — On a vu, dans mon fascicule n° 17, avec quelle respectueuse réserve j’ai traité la question du démenti de Mgr l’Archevêque d’Édimbourg. Par politesse, et suivant l’exemple de M. Leslie, j’ai excusé les dénégations de Mgr Ange Macdonald, en ayant l’air de les attribuer à un manque de mémoire. Cela m’a bien réussi !… On en va juger.

Il semble qu’à Rome, au sein du Conseil directif de l’Union Antimaçonnique, on aurait dû me savoir gré de ce que, tout en maintenant fermement les droits de la vérité, je gardais une attitude pleine de déférence envers un prélat que la crainte d’une mystification avait fait descendre à une action indigne de son caractère. En effet, à l’Union Antimaçonnique de Rome, on sait qui est M. Charles-Stephen Leslie ; il est un des principaux fondateurs de l’Union Antimaçonnique d’Écosse ; on ne peut pas ignorer qu’il est un