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sur la même base ; autant de sépulcres élevés sur des principes de pourriture et de mort ! »

Weill avait sucé avec le lait l’amour de la Révolution ; son grand-père maternel avait été l’ami de Robespierre et de Saint-Just, « ce dont son petit-fils le félicite sincèrement ; car tous les hommes de 89 et 93 avaient les défauts de Robespierre, mais nul d’eux n’eut ses vertus. »


les francs-maçons de haute marque

Eugène Baud Jules Duchesne
(Suprême Conseil de Suisse, Rite Écossais)

Enfant du miracle, obtenu de Dieu, comme Samuel, par les prières de sa mère, né coiffé, c’est-à-dire la tête enveloppée d’une peau qu’en dialecte juif on appelle peau de chance, il manifesta dès sa naissance une vive opposition aux vieux usages juifs, tels que la circoncision : « À en croire les témoins oculaires, je me suis défendu à outrance en brisant les ligatures des langes, et il a fallu me lier de nouveau pour procéder à la sainte opération. »

Dès l’âge de huit jours, l’enfant prédestiné protestait contre tout ce qui ne faisait pas partie authentique de cette loi de Moïse qu’il devait découvrir. D’après lui, la circoncision est une invention du patriarche Abraham, « comme un minimum du sang humain offert à Dieu, » inconnue à Moïse.