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F∴ Crémieux : « Ici, tous les cultes sont admis sans se combattre, et quelle preuve plus décisive ? Celui qui préside cette réunion comme Vénérable (le F∴ G. Dalsace) est israélite, et le Souverain Grand Commandeur (lui-même, Crémieux) est israélite[1] ! » Il faut entendre aussi de quel ton le F∴ Dalsace, dans une occasion solennelle, la réception faite aux Persans par la loge la Clémente Amitié (juillet 1873) confondait la cause juive et les intérêts juifs avec la cause et les intérêts mêmes de la Maçonnerie. Chargé de haranguer les maçons persans à leur entrée dans le temple, après avoir rappelé la réception faite par le Roi des Rois au F∴ Crémieux, président de l’Alliance israélite, et leur avoir demandé leur appui pour les israélites de la Perse en faveur de leur émancipation, il s’écriait : « J’ose donc porter haut le drapeau du judaïsme dans lequel je suis né, comme je porte haut et ferme


les francs-maçons de haute marque

David-Elias Pierre
(Suprême Conseil de Cuba, Rite Écossais)
Henri Pappaërt
(Suprême Conseil de Belgique, Rite Écossais)
  1. Crémieux avait alors abandonné le Misraïmisme pour le Rite Écossais Ancien et Accepté, Dans maintes circonstances, Crémieux aimait à rappeler devant ses frères, les services qu’il avait rendus à la révolution : « Moi, s’écriait-il, en 1873, moi, le républicain Crémieux, l’un des fondateurs de notre chère République, en 1848, l’un des abolisseurs de l’Empire, l’un des chefs de notre République continuée en 1870, etc. »