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MÉLANGES

« Au reste, quand vous voudrez réfuter le Journal, vous ne vous adresserez pas aux personnes pour ne pas courir le risque de vous mettre un doigt dans l’œil, ainsi qu’il vous est arrivé dans votre dernier numéro. »

Nous ne nous sommes pas mis un doigt dans l’œil, pas le moins du monde ; mais si, par hasard, en voulant crever les yeux à M. Bouchard nous avons endommagé l’œil d’une personne respectable… tant pis pour cette personne ; elle n’avait pas d’affaire dans cette galère.



24 février 1882


Cyprien, le chroniqueur multicolore de la Patrie, continue à dégoiser contre Mgr  Laflèche de la manière la plus dégoûtante et à faire du persiflage au sujet des documents venus récemment de Rome. La meilleure preuve que cette feuille maçonnique n’a aucun respect pour le Saint-Siège, c’est le ton indécent sur lequel elle parle des actes de cet auguste tribunal. Elle a beau crier sur les toits que tous ceux qui ne pensent pas comme elle sont des révoltés, jamais elle ne pourra induire qui que ce soit à croire qu’un excommunié possède le droit de défendre l’Église.




Voici comment le rédacteur de la Tribune s’y prend pour prouver que nous désobéissons aux décrets » : —

« Est-ce que continuer à nous accuser de libéralisme catholique après les décrets  ; approuver en grande partie le Monde ; chercher à démontrer que le Pape a pu se tromper et être trompé et qu’on pouvait discuter et critiquer les décrets sans manquer d’obéissance et de respect, ne constitue pas des actes évidents de désobéissance ? C’est toujours bien l’opinion de Mgr  Taschereau. »