Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/64

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 52 —


brasser, caresser sous les jupes. Une ancienne et encore vertueuse. »


« Ô Hilda, je me rappelle tes robes longues, où tu apparaissais comme une bonne fée, protectrice de tes camarades ! Je t’aimais déjà dans le fond de mon cœur, et je souffris à ton martyre de la flagellation, comme tu ne saurais te l’imaginer. Maintenant ce n’est plus de l’amour que tu m’inspires, c’est de l’adoration. Ô ma chérie, si tu ne dois pas écouter la passion qui me dévore, aie pitié de moi et donne-moi un de tes gants, une de tes fleurs, que je conserverai précieusement toute la vie ! Antonine. »


« Chère Hilda, l’an passé, tu me donnas quelques-unes de ces caresses qui font toujours battre le cœur. Pourquoi ne recommences-tu pas ? Reine ne marche presque plus, et vous vous absorbez peut-être trop toutes les deux. Voyons, un bon mouvement, et tu me rendras folle de bonheur. Tu sais, j’ai beaucoup profité depuis les vacances, et tu verras un bien joli chat,