à aller au cachot. Puis, elle cracha à la
figure de Christya et la renvoya au lendemain
pour régler leur compte. Christya se
revêtit sur le champ et courut chez miss
Sticker. Elle y entra sous la poussée de
Lisbeth.
— Miss, Miss, s’écria-t-elle, je vous demande justice. Miss Lisbeth a envahi ma chambre et m’a craché au visage.
— Pour quelle raison ?
Lisbeth intervint :
— Je l’ai surprise nue, avec ma petite Lucy aussi peu vêtue, sur les genoux : j’ai expédié à son dortoir l’enfant qui était irresponsable ; j’ai marqué mon mépris à Christya de la façon la plus claire et la plus nette. On ne débauche pas une fillette de dix ans.
— Tu la débauches tous les jours.
Miss Sticker manda Rosine et lui ordonna de conduire Christya au cachot, en attendant la flagellation qu’elle recevrait le lendemain matin devant sa classe.
— La flagellation à moi, s’écria Christya, après l’injure de Lisbeth et après… mes complaisances.