Page:Tap-Tap - Passions de jeunes miss, 1907.djvu/135

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.
— 123 —


d’Hilda, se tordant de rire, et essayant de la branler ; Christya, ravissante dans sa blondeur dorée, gigotait, la robe sur la tête, face à face avec Nelly, qui parfois tombait sur les genoux pour lui faire minettes. Et de tous côtés, on se surpassait en gestes obscènes. La débauche se déroulait ; pas une des miss restées là, ne voulaient reculer aux lubricités les plus échevelées, et les plus hardies se recrutaient parmi les plus bambines. Soudain un grand cri déchirant retentit et glaça le sang des plus échauffées. À peine ce cri eut-il été entendu qu’on aperçut courant toute nue, toute effarée, toute tremblante, et se précipitant dans le salon, la petite Lucy, qui semblait perdre du sang par une blessure faite aux cuisses.

— Au secours, à moi, sauvez-moi, criait l’enfant.

On se bousculait pour la recevoir, la rassurer, s’informer de ce qui lui arrivait, on n’en eut ni le temps, ni le courage : les yeux hagards, hors de la tête, les cheveux défaits, miss Sticker poursuivait Lucy, et un cri d’épouvante sortit de la gorge de