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pucelée, se trouvait en égalité pour la question voluptueuse. La luxure, la folie de la chair les unissaient pour tirer vanité de leurs rapports, et la sévère miss Sticker sombrait définitivement dans l’étalage des vices qu’elle poursuivit avec tant de rigueur. Elle acceptait de garder Hilda dans son lit jusqu’au matin, et de proclamer hautement qu’elle était sa concubine, sa gougnotte, sa mignonne, sa maîtresse, tout ce qu’on voudrait. Elle affichait sans pudeur ses liens, et ce fut le lendemain une grande rumeur dans les salles d’études, lorsqu’on apprit qu’Hilda redevenait la favorite et qu’elle avait couché avec la directrice. Cette rumeur se transforma en violente agitation à la nouvelle qu’Hilda, fière de proclamer son influence, attendrait au lit la visite d’une délégation de chaque classe, pour lui exprimer les désirs généraux au sujet d’une série de plaisirs à se procurer. Et de toutes ces consultations, étrange phénomène d’élèves venant s’incliner devant la prostitution d’une des leurs, s’exprima le souhait d’un bal, où l’on aurait le droit de se costumer à sa fantaisie. Des grandes