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vicaires de cette ville dans l’église paroissiale de Marmande. Le sieur Marc Antoine Bouic, marchand, et Marianne sa sœur, l’ont tenue sur les fonds baptismaux, à la place de M. Louis Auguste Dublan, son oncle, et de Madame Boulet, ma sœur, tous deux absens. Je luy ay fait donner les noms de Catherine Thérèse[1].

Marguerite Rose, ma cinquième fille, nourrie au village des Constans dans la Mothe. Confirmée par M. de Chabanne, évêque d’Agen, dans la paroisse de Marmande en may 1761. — Le 29 décembre 1756 ma femme a accouché d’une cinquième fille à cinq heures du matin ; elle fut baptisée le même jour par M. Delbès, curé de cette ville, dans l’église paroissiale de Marmande. La fille de chambre et mon valet l’ont tenue sur les fons baptismaux à la place de M. Villepreux, de Senestis, mon cousin, et de Mademoiselle Angélique de Fontainemarie, ma sœur. Je luy ay fait donner les noms de Marguerite Rose[2].

Jeanne Victoire, notre sixième fille, nourrie à Bouillas par la nourrice d’Ursulle. Confirmée par M. de Chabanne, évêqne d’Agen, dans la paroisse de Marmande en mars 1761. — Le 24 avril 1757 ma femme a accouché d’une sixième fille ; elle fut baptisée le même jour par M. Delbès, curé de cette ville, dans l’église paroissiale de Notre-Dame de Marmande. Une de nos servantes et Bernard Seguin, notre ancien domestique, l’ont tenue sur les fons baptismeaux. Je luy ay fait donner les noms de Jeanne Victoire[3].

François Pierre de Fontainetnarie, notre premier fils, nourri en ville. — Le 21 mars 1758, jour de la très sainte Trinité, ma femme a accouché de notre premier fils ; il fut baptisé le même jour par M. Delbès, curé de cette ville, dans l’église paroissiale de Marmande.

  1. Catherine Thérèse est mentionnée dans le contrat du 3 décembre 1781, comme « épouse de M. Maurice Bazin. »
  2. Marguerite Rose, se maria avec M. Bonnard et c’est par elle que Castecu vint en la possession de Madame Bastrate, née Bonnard.
  3. Je ne sais ce que devint Jeanne Victoire. Est-ce Jeanne Victoire qui fut Madame Noguey ? Est-ce sa sœur Marie-Julie ? Un mémoire judiciaire de 1810 donne à Madame Noguey, les prénoms Marie-Marguerite, mais le mémoire n’est d’accord, en cela, ni avec le Livre de Raison, ni avec le testament de J.-B. de Fontainemarie.