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n’a sceu cognoistre (1) et qui réussissoit bien gentille H y avoît aussy de cez capucines de couleur jaulne dorée qui n’y sieoit pas mal. Cez dames s’estoient délectées à bastir je ne sçay combien de petits festons fort gentils. Elles viennent loger à la Saint-Michel en la maison du président de Trez (2), dont je suis infiniment aise pour les pouvoir aller visiter souvent sans m’incommoder. Enfin vous avez à louer Dieu grandement de l’heureux succez et progrez de cette vocation, et croire comme moy que c’est le plus grand heur qui sceust jamais advènir à nostre maison. Je prie à Dieu qu’il la comble tousjours de plus en plus de ses saintes bénédictions et qu’il luy continüe le don de persévérance, ne doultant poinct que ses prières ne se rendent un jour bien efficaces devant Dieu pour en obtenir ce de quoy nous pourrons avoir de besoing, pour nostre salut et de tous les nostres. Je prie sa divine bonté de le vouloir ainsin ordonner, et sur ce souhaict je finiray, demeurant, Monsieur mon frère, vostre trez humble et trez affectionné frère et serviteur. » Que devint sœur Claire Marie de Fabri? M. le marquis de Boisgelin n’a pas retrouvé son acte de décès. Aila-t-elle s’éteindre dans un autre monastère de Provence ? Sa trace est-elle à jamais perdue? Quoiqu’il en soit, croyons qu’elle resta toujours telle que nous la montre la dernière des lettres ici réunies, et qu’après avoir été un ange sur la terre, la nièce de Peiresc est une bienheureuse dans le ciel. (t) Lauticr, en sa qualité d’apothicaire, était un habile botaniste. Ajoutons que c’était aussi un antiquaire dont le cabinet de curiosités et d’objets d’art était renommé. (2) Roux-Alpheran ihsRuès d’Aix) ne mentionne pas la maison de ce magistrat, mais en s’occupant de l’hôpital de la Charité (p. 485) il rappelle qu’un conseiller au Parlement d’Aix, portant le même nom et probablement son descendant, Antoine de Trest, laissa» en 1702, à cet établissement, la somme considérable dans tous les temps, et énorme cjj– «Ljemps-Ià, de quatre cent mille livres. /$$$ ’^lS Bordeaux Imp. Nouvelle A. Bellier et C~,1C,’ ~abirot. E’l~’1 i