Page:Tamizey de Larroque - Mélanges.djvu/34

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Aydes de Guyenne, et plus bas, Faure fecit avec une croix, pour la refonte de laquelle cloche j’ay passé en contrat avec ledit Faure, en 1676, retenu par Bernus.

Mon fils Jacques a esté ensevely dans l’église des Carmes à Marmande, le 29 septembre 1671.

La confirmation du banc[1] qui est dans ladite église m’a esté accordée par le Père Maure, provincial, la communauté assamblée dans les formes ordinaires le 18 mars 1676.

Le 15 may 1676. le Parlement a assisté en corps et en robes rouges au Te Deum dans l’église parroissialle, de la prinse de Condé[2]. Idem 13 jours après pour la prinse de Bouchain[3].

M. Merargue, conseiller au Parlement de Provence[4], m’a dit qu’il y avoit deux procureurs généraux, dont un servoit une année au civil, l’autre au criminel.

Le 22 mars 1677, l’audience de la Grand Chambre du Parlement, séant a Marmande, les lettres de gouverneur de Guyenne, accordées

    tenu et maintenons le sieur suppliant en la qualité de bienfaiteur insigne de ladite Eglise, approuvant l’emplacement desdits autel, balustre, banc et chaire, deffendant d’appuyer sur ledit balustre aucun banc ny autre chose, lequel ne pourra servir qu’à ceux qui s’approcheront de la sainte Communion.

    Donné à La Réole, le 30 aoust 1679.

  1. C’est-à-dire du droit de banc.
  2. La reddition de la ville de Condé est du 26 avril.
  3. Monsieur, frère du Roi, s’empara de Bouchain le 11 mai. On lit dans la Continuation de la chronique Bourdeloise, (p. 38) : « Du 28 (juin) la ville de Bouchain ayant été prise et réduite à l’obéissance du Roy, on chanta le Te Deum à St-André en actions de grâces, et l’on fit le feu de joye avec les cérémonies acccoutumées ».
  4. Je dois à M. le Marquis de Boisgelin, pour lequel l’histoire de la noblesse de Provence n’a pas de secrets et qui communique si obligeamment ses trésors aux chercheurs embarrassés, les indications suivantes :
    François-Paul de Valbelle, seigneur de Meyrargues, fut reçu conseiller au parlement de Provence le 28 juin 1659, en survivance de son père, Léon de Valbelle, aussi seigneur de Meyrargues, qui avait été reçu conseiller en 1626 et qui était mort le 15 novembre 1673. François-Paul mourut le 27 mars 1685 et fut, comme son père, enseveli à Meyrargues (commune de l’arrondissement d’Aix, à 26 kil. de cette ville). Il avait épousé, le 26 septembre 1665, Suzanne Fabri, fille de Claude, marquis de Rians, seigneur de Peiresc, Valavès, et neveu de l’illustre érudit.