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Partement de M. l’Archevesque d’Aix (en majuscules).
3 Juin  
Pentecoste, à M. le Beauclerc, M. de Lomenie, M. du Puy, au S. Rubens[1], au S. Rigault, du Boristenes, de l’arc de Suse, lettres au S. Gassendi [envoyées] de Digne.
6 »  
Partement de mon frère pour la cour avec mon neveu et le jeune Mondevergues[2] (en majuscules).
8 » (pour Avignon) :
À M. l’Archevesque, à M. de Mondevergues avec le chat Tripolin[3].
  1. Je n’ai pas trouvé la minute de cette lettre à Carpentras c’est d’autant plus regrettable qu’elle devait être intéressante. Vers le milieu da 1628, Rubens était parti en mission diplomatique auprès de Philippe IV en Espagne. Durant son absence, il arrêta sa correspondance avec Peiresc, et la reprit à son retour vers le mois de mai 1629. Cette lettre de Peiresc est la première dont il soit fait mention après le retour. Elle fut remise au peintre, alors envoyé à Londres auprès de Charles I. Rubens y repondit de Londres le 9 août « ’’La sua gentitilissima de 2 di giunio mi ha dato la vita (R) ».
  2. Ce jeune Mondevergues était-il François de Lopès qui devait devenir célèbre sous le nom de Marquis de Montdevergues, lieutenant-général et amiral des mers dans les Indes orientales ?
  3. Peiresc a pris la précaution d’écrire le mot Tripolin en lettres majuscules. D’après ce certificat, le chat en question serait venu de la Turquie d’Asie, de Tripoli, L’ancienne Tripolis.