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Au prieur de Beaugentier pour du boys de lentisque.
22 Septembre  
Au S. Lumaga, Gènes, pour les orangers du P. Gabriel.
I Octobre [pour Rome] :
Au card. Bentivoglio, au card. Barberin, au S. Suarez, au S. d’Aubery, au S. de Bonnaire.
28 »  
Venue du S. du Chastellet de Lorraine (en lettres majuscules)[1].
29 » [pour Rome] :
Au card. Barberin, au S. Suarez, au S. Aleandro, au S. Holstenius, au S. Aubery, au S. de Thou, au S. Menestrier, au S. de Bonnaire, à Dom. du Puy.

    un milieu peu favorable, relégué, pour ainsi dire, dans une humble cure d’une pauvre province, ne recevant guères d’encouragement, il ne put se livrer à la culture des sciences, surtout des sciences naturelles et de l’astronomie, avec la passion qui l’animait. Néanmoins, il trouva encore les moyens de publier divers ouvrages, il en préparait d’autres qui n’ont pas vu lu jour, et surtout il entretenait avec les plus grands savants de l’Europe une correspondance considérable. De celle-ci et de ses travaux inachevés j’ai réussi à recueillir quelques débris. Dans sa jeunesse, il avait habité la Provence en qualité de précepteur des enfants d’André Arnaud, lieutenant-général de la Sénéchaussée de Forcalquier. C’est là qu’il fit la connaissance de Peiresc, c’est là qu’il entreprit ses premières observations. Une étude savante, approfondie, du séjour de Wendelin dans ce coin du midi, a été publiée en une suite de six articles, par M. de Berluc-Pérussis, dans le Journal de Forcalquier du 21 Juillet au 4 Septembre 1887. Ces articles, espérons-le, seront un jour réunis en brochure : ils offrent un intérêt trop considérable pour partager le sort éphémère des nouvelles d’une gazette.
    Où sont tes lettres de Wendelinus et de Gevartius dont il est question ici ?
    La bibliothèque royale de Bruxelles possède un volume de minutes des lettres de C. Gevartius, mais il ne se rapporte qu’aux années 1651 à 1654.
    Faisons remarquer, en passant, que Godefroid Wendelinus était lié avec Rubens et que dans ses lettres il est souvent question du peintre. (R.)

  1. C’était le très singulier personnage appelé Jean du Châtelet, baron de Beausoleil, dont il est question dans les Lettres de Peiresc et de Dupuy (t. I, pp. 411, 902) et dans le fascicule VI, Balthazar de Vias, p. 18-19. Le prétendu alchimiste et astrologue paraît avoir été surtout un fourbe, un charlatan.