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Année 1625.
| 16 | Janvier | Au sieur cardinal Barberini sur la punition du Sr Aleandro[1].
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| 23 | » | À M. de Lauson, à M. Rubens[2], à mon frère, avec les six pièces d’Italie de M. d’Agut. À M. Catel[3], avec l’entrée du roy ; M. de Mausac, avec la préface du Tertullian, à M. d’Abbatia avec les vers du pape, la harangue du P. Gabriel, les anagrammes de Billon.
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| 3 et 4 | Février | À Buon, avec lettre [de change] de 140 livres. M. Tavernier, avec lettre [de change] de 300 livres[4].
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| 15 | » | À mon frères avec les deux portraictz de M. du Puy.
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| IX | Mars | Au Sr Rubens[5]. | |
| XII | » | À M. Cardon, avec six orangers. À M. Jacquet, avec 12 orangers et 2 jossemins[6].
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- ↑ Quelle pouvait être cette punition ? Quel pouvait être le péché ? Qui nous le dira ?
- ↑ Pas de minute à Carpentras (R).
- ↑ L’historien Guillaume de Catel, conseiller au parlement de Toulouse, que j’aurai prochainement l’honneur de présenter, avec son groupe languedocien, aux lecteurs des Correspondants de Peiresc.
- ↑ Buon fournissait des livres à Peiresc ; Tavernier lui fournissait des cartes, des gravures. Les belles collections coûtent cher. Je sais quelqu’un qui les compare à ces belles femmes irrésistiblement exigeantes auxquelles l’humaine faiblesse sacrifierait tout.
- ↑ Pas de minute à Carpentras (R).
- ↑ Vous avez bien lu : Peiresc écrit Jossemin pour Jasmin. C’est une forme du XVIe siècle, et l’on se souvient sans doute des délicieux vers où Ronsard, chantant une bouche aimée, dit qu’elle surpasse en douceur « ce le thym, le jasmin et l’œillet. » Peiresc, en envoyant à des employés supérieurs de la poste ces gracieux cadeaux, cherchait à se les rendre favorables ; c’étaient des gâteaux de miel donnés à Cerbère.
