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À mon père, à M. Seguiran, à M. d’Agut.
21 Aoust d’Orléans. À mon frère.
26 » de Tours. À M. l’Abbé de St.-Maur.
6 Septembre. de Guistres. À Mad. de Curson.
7 » de Libourne. [1] À Madame de Chalais.
17 » de Cadillac
[2] À M. Rubens[3] avec la corniole de Messaline. À M. Ferrarin, à M. Fianni.
    [par le P. du Val]
Au card. S. Susanne, à M. de Gourgues, à M. de la Houlsaye[4].
1 Octobre.   MON ARRIVÉE À AIX.
31 »   Au Sr Lucas Torrius.
2 Novembre.  
Au PP. Urbain VIII, au Cardinal Barberin son neveu[5], au Card. Ste.-Susanne, au Card. Bentivoglio, au S. Aleandro, au S. de Bonnaire, (avec les anagrammes de Billon)[6], à la Barclay, à Eschinard.
  1. Pas un seul mot du journal n’indique le séjour à Bordeaux, mais ce séjour est attesté par deux actes que Peiresc signa dans la capitale de la Guyenne, l’un le 15 Septembre, avec Marc Antoine de Gourgues, premier président du parlement de Bordeaux, l’autre, le 16 du même mois, avec les PP. Charles Venot et Nicolas Daron de la Compagnie de Jésus. Voir Peiresc, abbé de Guitres, par M. de Lantenay, p. 33-40.
  2. Gassendi, d’habitude si minutieusement exact, a oublié de mentionner la visite faite par Peiresc au magnifique château du duc d’Épernon.
  3. À Carpentras. Voyage de Peiresc à Bordeaux. Longue dissertation sur un camée de Messaline et des statues existant en cette ville (R).
  4. J’ai publié dans la Messaline de Bordeaux, plaquette dont le titre équivoque a obligé d’honnêtes gens à se voiler trop vite la face (Bordeaux, 1884, grand in-8o, p. 11-13), la lettre écrite à M. de la Houlsaye. Cette même lettre a été reproduite, trois ans plus tard, dans le tome I des Inscriptions romaines de Bordeaux, par M. Camille Jullian (Bordeaux, 1887, in-4o p. 610.) Le savant épigraphiste donne à tort la date du 17 Septembre à la lettre écrite le 17. Une faute d’impression m’avait fait adopter, dans ma notice archéologique sur la statue romaine (p. 11), la date du 17. Une faute d’impression plus grave et qu’après plusieurs années j’ai peine encore à pardonner à Mme  Ve Cadoret, c’est celle qui (p. 9) transforme en roi des peintres allemands ce Rubens que j’avais salué du titre de roi des peintres flamands.
  5. Les relations de Peiresc avec le cardinal François Barberini vont être désormais très actives, comme on le verra, et il ne partira guères de courrier pour Rome sans qu’il emporte quelque lettre et quelque livre pour la neveu d’Urbain VIII.
  6. Thomas de Billon, avocat d’Aix, était passé maître dans l’art de faire ces tours de force que l’on appelle les anagrammes. Sa facilité en ce genre était déplorable. Ne fit-il pas pleuvoir sur le malheureux Louis XIII, à son entrée dans Aix, cinq cents anagrammes bien comptés ? J’ai déjà rencontré ce prestidigitateur littéraire dans le Ier volume des Lettres de Peiresc aux frères Dupuy et j’aurai de nouveau l’occasion de m’occuper prochainement de lui, en publiant une de ses lettres à Peiresc.