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que vous avez daigné rendre à celui qui est et sera toujours, pour employer une des riantes formules du bon vieux temps, vostre plus ami et serviteur.

Philippe Tamizey de Larroque.


Gontaud, 31 Mai 1889.


Qu’il me soit permis de répondre et d’ajouter quelques mots à la lettre-dédicace de mon excellent confrère et ami, lettre que je laisse subsister entière, bien que, dans sa sagesse, le bon Pierre Charron, parisien » y eût relevé quelques petits excès de bienveillance.

Mes collègues de la Commission Rubens acceptent comme une bonne fortune l’honneur de pouvoir publier ce document si précieux pour l’histoire du grand artiste, si important aussi pour l’histoire du mouvement intellectuel au premier tiers du XVIIe siècle. Et, c’est avec quelque fierté que nous constatons la place considérable occupée par Rubens dans cette correspondance gigantesque, phénoménale ; car ce n’est pas seulement dans les missives qui lui sont adressées personnellement qu’il y a lieu de chercher son nom. Il est peu de lettres écrites à des compatriotes du peintre où il ne soit pas question de lui, et dans une foule d’autres, pour ne citer que les lettres de Peiresc à Dupuy, à Vallavez, au nonce Guidi da Bagno, à Aléandre, etc., etc., on trouve de lui des nouvelles, des détails, que l’on chercherait vainement ailleurs. Nous pouvons donc affirmer que la correspondance de Peiresc est une des sources les plus abon-