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le nom de ceux qui pour raison des terres ou biens nobles sont sujets au ban et arrière ban de l’an 1557 dans lequel il est dit que le sieur Dauriolle comme possesseur de la maison noble de Castecu est un des aydes du Seigneur de Birac qui doit donner un cheval léger lors de la convocation du ban et arrière ban, ce qui est justifié par diversses déclarations. Il y a un autre extrait d’un roolle de 1561 qui justifie que le seigneur de Castecu a été cotisé par le ban et arriere ban, tout quoy a esté enregistré à la cour des Aydes de Bordeaux.

Nota que la maison noble de Castecu Dauriolle n’a jamais esté encadastrée ni couchée sur le roolle des tailles de Marmande[1] »

Comme supplément au mémoire de Jacques de Fonlainemarie, je réunirai ici quelques notes extraites de ses papiers et relatives à sa chère maison de campagne de Castecu.

« Le 6 janvier 1684 le Père Philippe, capucin, a mis à Castecu la montre[2] qu’il a faite, où je me suis trouvé avec le Père Bénin, capucin, en ayant auparavant mis une autre à Grayon.

Hommage m’a esté rendu par le sieur Deloze au chasteau de Castecu le 2 novembre 1690 (soubs inféodation d’un demi-journal de terre) dont l’acte a esté retenu par Prioret, m’ayant le dit sieur Deloze porté une paire de tours[3].

  1. Sur un feuillet détaché du cahier contenant le mémoire que l’on vient de lire, a été dressé le petit tableau généalogique de la famille de Giraut :
    Gervais Giraut, père de Pierre. Pierre Giraut, et Antonine Beaupuy, conjoints. Jean Giraut, leur fils, marié avec Marguerite Masencomme (sic). Georges Giraut, fils de Jean et de ladite Marguerite, petit-fils et héritier de Pierre et de la Beaupuy (sic). Anne, Jeanne et Louise Giraud, filles de Pierre, tantes de Georges et héritières de celui-ci.
  2. C’est-à-dire le cadran solaire.
  3. Nom de la grive dans le langage populaire méridional. On se souvient du mot enthousiaste d’Horace nil melius turdo. Le mot tourd figure dans le Glossaire de La Curne de Sainte-Palaye, mais non dans les dictionnaires d’Azaïs et de Mistral, Cependant, comme le remarquaient au siècle dernier les rédacteurs du Dictionnaire de Trévoux, le mot est surtout « en usage dans la Provence et dans le Languedoc. » J’ai trouvé la forme Tourde dans le Théâtre de l’Agriculture d’Olivier de Serres.