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lequel en présence et du consentement d’Izaac Bourgeois, consul de Marmande[1], Jean Bourbon, syndic de la dicte ville, et Antoine Perret procureur du Roy ; il est dit que Castecu confronte du levant a commencer au bout du preds à Mauvoizin, qu’elle suit le long du ruisseau de La Gupie, que les appartenances de la seigneurie de Castecu à prendre au dessus du moulin de Drillot suivant le chemin public qui la sépare d’avec la seigneurie de Castelnau… et venant jusques au bourg de Beaupuy et descendant dans le chemin de la… et dans le padouen[2] des héritiers de feu Mondet Lespinasse, conduisant devant l’hostalat de Jean Lespinasse dit Labique et passant outre au village de Perrotaine, allant à la Fon de La Pippre et à Labastison, va soudre ? aux prairies de Castecu qui, aboutissant aussi à Marques, un grand fossé entre deux, comprennent tout ce qui est possédé en propriété par les seigneurs de Castecu et estoit de la contenance de 126 journaux 17 escas suivent l’arpentement qui en fut fait en presence des sus nommés. Cependant mon père l’ayant depuis fait arpenter, il ne s’y en est trouvé que 107 journaux 26 escas.

8. Un hommage rendu le 2 avril 1610 par ledit sieur Massiot à la reine Marguerite pour ses terres de Longueville[3] et Castecu et moulin de La Ma[4].

9. Hommage rendu le 1er  juillet 1636 par la dame présidente Daffis au roy Louis XIII devant les trésoriers, de la maison noble de Castecu, ses appartenances et dépendances[5].

  1. Le nom de Isaac Bourgeois « procureur en la Cour de Marmande » figure au bas de la copie d’une sentence du 15 janvier 1697 rendue par Jean de Bastard, juge civil et criminel pour le Roy en la ville et juridiction de Marmande.
  2. La Curne de Sainte-Palaye traduit le mot Padouens par pâturages communs.
  3. Sur les Massiot à Longueville, voir une note de la Notice sur la ville de Marmande, p. 96.
  4. Le moulin de la Ma était situé auprès de la porte de la ville de Marmande connue sous le même nom. Voir sur ce moulin, possédé au XVIIIe siècle, par M. de Guyonnet de Monbalen, conseiller au parlement de Bordeaux, et qui existe encore (derrière la maison de Madame veuve Lacombe), le texte et une des notes (la 4me) de la page 113 de la Notice susdite
  5. J’ai eu sous les yeux un extrait des registres du bureau du domaine du Roy en la généralité de Guyenne, dont voici les premières lignes : C’est l’adveu et dénombrement que met et baille par devant vous Messieurs les