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compte de quelques travaux. Cependant je supplie très-humblement Monseigneur d’agréer que je luy fasse ma confession de la response que je prepare au Bouclier d’Estat par ce cahier, qui n’en est que le commencement et la première ébauche de la préface. Bien qu’il y ait beaucoup à retrancher et à corriger dans cet essay, Monseigneur pourra juger de l’ouvrage futur par cet eschantillon qui en fait environ la 7°" partie, si pour ceste lecture il peut dérober à ses grandes occupations quelquun de ses precieux moments qu’il employe si avantageusement pour le service du Roy et le bien de l’Estat. S’il a quelque chose à ordonner en partant pour ce qui me regarde, il aura, s’il luy plait, la bonté de le faire mettre entre les mains de Monsieur de la Chambre que je verray à l’Académie ou chez luy. Ce sera un surcroist aux obligations infinies que j’ay a sa bonté, dont si je ne puis m’acquitter, je ieray au moins tous les efforts possibtes pour n’en estre pas ingrat, et pour me conserver l’honneur d’estre avoué pour son très-humble, très-obéissant et très-obligé serviteur, DOUJAT.

vi (r,.

Je croy que Monseigneur aura receu la premiere partie de ce traitté, où j’ay tasché de monstrer que l’exemption pretendue n’est pas de droit divin, et la deuxième qui contient la deduction chronologique des toix tant des anciens empereurs de Grèce et d’Allemagne. Ne pouvant avoir le bonheur de luy parler, je le supplie trèshumblement de recevoir ceste troisième partie qui comprend le droit dont (on) a usé en France de temps en temps jusques à nous, avec l’usage d’Espagne, d’Angleterre et generalement des autres pais d’obedience. J’espere que parmy les choses communes, il trouvera quelques observations qui ne le sont pas.

(1) Jtt<t., vol. 17412, p 15. Cette lettre, ou phttot cette note, qui n’est ni datée ni signée, est incontestablement de Dooiat dont on reconnalt très-bien t’écriture. On voit un sonnet de Doujat dans son opuscule R~OMMMnce publique pour l’entier rétablissement de la santé du Roy ()68’Ï, in-4