Page:Tamizey de Larroque - La bibliotheque de Mlle Gonin.djvu/27

Cette page a été validée par deux contributeurs.

des miracles qui s’y sont faits, composée par M. Etienne Molinier prêtre, docteur en théologie, en droit civil et canon et desservant de la chapelle de Garaison, Tolose, 1646, 1 vol in-12.

Citons un livre d’un autre Toulousain sur un autre lieu de pèlerinage ; Histoire de N.-D. de Mont Serrat avec la description de l’abbaye et des hermitages par le R. P. Dom Louis Montegut (Toulouse, 1739, in-12). Citons encore l’l’Histoire de la sainte Chapelle et des miracles de N.-D. de Buglose [par M. Mauriac, lazariste]. Bordeaux, 1727, 1 vol. in-12.

Histoire chronologique de l’église, évêques et archevêques d’Avignon, par François Nouguier, Avignon, 1659, 1 vol. in-4o.

La vie et le martyre du docteur illuminé le bienheureux Raymond Lulle, avec une apologie de sa sainteté et de ses œuvres contre le Mensonge, l’Envie et la Médisance par M. Perroquet, prestre, Vendosme, chez Sébastien Hyp. imprimeur de S. A. Monseigneur le duc de Vendosme, 1667, petit in-8o.

Ouvrage de toute rareté. L’Approbation des examinateurs-docteurs d’Aix, du 29 septembre 1665, imprimée à la fin du volume, nous apprend en ces termes à quelle région de la France appartenait le bibliographe de R. Lulle : « Cette apologie faite par M. Perroquet, prestre du diocèse de Carpentras, est très fidèle et remplie en toutes ses parties d’une doctrine aussi orthodoxe que curieuse et utile. » L’abbé Perroquet a été oublié par le Dr Barjavel dans son Dictionnaire biographique et bibliographique du département de Vaucluse (Carpentras, 1842, 2 vol. grand in-8o).

La Clef du pur amour ou la manière et le secret pour aimer Dieu en souffrant, pour toujours aimer en toujours souffrant par Alexandre Piny, docteur en théologie, de l’ordre des Frères Prêcheurs. Lyon, 1685, 1 vol. in-18.

Le Moréri de 1759 déclare que ce religieux fut « plus distingué encore par la sainteté de sa vie que par ses ouvrages. » A la famille du Père Piny appartenait M. Elzéar Pin, mort récemment membre du Sénat et qui était un agréable poète, un bibliophile raffiné. C’était l’oncle d’un autre poète, d’un autre bibliophile de grand mérite et de grand renom, M. Léon de Berluc Perussis, un des plus aimables de tous les provençaux dont Peiresc — qu’il en soit à jamais béni ! — m’a fait gagner la précieuse amitié.