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DENIS QMLLEMnt A BORDEAUX 717

du (sic) Mayenne, et de Rocquelaure, nulles autres que du Roy et de la ville, n’ont paru sur ce May de la maison commune, que celles des dits sieurs pendant les années seulement qu’ils avoyent la qualité de maire jointe à celle de gouverneur. Sur.quoy ils mettent encore en advant, qu’en semblables occasions l’on a teneu envers Mons’ le prince mesme severité en cela, du temps qu’il commandoit pour le Roy en cette province, qu’on a faict aux autres gouverneurs. Aussy recognoist on icy toutes ces .contentions pour estre un pur reliquat des desordres que nous avons veu esclatter entre M~ d’Espernon et M~de Bordeaux, plustost que tout autre sepecieux (sic) prétexte, qu’on prenne à demander ou refuser tellechose, puisque le jeu n’en vaut pas la chandelle, et neantmoins cecy est pour causer du vacarme de deçà, veu que Mr d’Espernon travaille à destruire en la personne des juratz d’aujourd’huy, ce que M~ de Bordeaux y bastit l’année passée au préjudice de ceux que M’ d’Espernon avoit eslevez avant à telles charges, ainsy chascun’à à son tour. Mais ce deny d’honneur faict de la sorte à Mr d’Espernon par les jurats, ne sert pas beaucoup à les deschàrger du manquement d’ordre et de conduite qu’ilz se sont oubliez de rendre à la Maison de ville pendant cette émeute du peuple, la faute duquel est aujourd’huy toute attribuée aux jurats (ï), pour ne s’estre sç$u prévaloir & temps de l’authôrité de leurs charges, pour arrester la mutinerie de cette populace, puisqu’ils sçavoyent plus de trois jours avant qu’elle parust, qu’on se preparoit à cela, et heantmoihs dans la Maison d ville l’oh n’y trouva pas de poudre pour charger uû mousquet, (t) Le dscaief et le plus remarquable de tous tes historiena de Bordeaux, M. Camille JuU)an, à jugé les jùratsde t6~$ non mbma Sévèrement que le prieur Guillemin « Les jurats, McapaMes a leur ordinaire, perdtrent la tête ettecœùr. (~t’~ott-e <<e Bp~<~M~, t89$, p. t74.)~V pages suivantes de ce beau !)tVre(~6) le rëoitdeta rëprcsstbn de t’inaurreotion par l’octogénaire duc d’Epernpn, q~i <t ae comporta com~eupfjeune capitaint et dont te spirituel historien dit encore <t C’est bien une des capitain(».et,do~t. lespi~ituell)i8toriel1dit e[).c()re:« y’est biehune des plus vigoureuse~ Sgures, une des plus tnsotentes santés qu’ait produites notre vieme~Franee.~