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DENIS SUÏLI.BMtN A BORMA.UX ’715

d’asseurer leur compagnie, que depuis soixante ans qu’il avoit l’honneur de servir les Roys, où par, ses services, il avoit acquis quelque peu de reputation et de gloire, il pouvoit avec vérité dire aujourd’huy que de toutes les actions qu’il avoit produictes, H n’en fist jamais une qui luy laissast plus de satisfaction que cette qu’il venoit maintenant de faire, puisque nostre SI Pere l’avoit ainsy ordonne, à qui comme chrestien il devoit toute obéissance, et que le Roy son -maistre, qui est le plus juste et le plus puissant monarque du monde, le luy avoit commande, et M" le cardinal le plus digne et le plus judicieux des hommes, le luy avoit conseillé, et que ces trois considérations luy faisant avoir un contentement nompareil de son action, il leur en avoit bien vouleu rendre ce tesmoignage de sa bouche, s’asseurant qu’ils en feroient part, puisqu’il les en prioit bien fort, à leur compagnie, et qu’en leur particulier, il leur restoit beaucoup oblige de la peine qu’ils avoyent pris pour luy. Sur cela l’on .luy vint dire que M’’ l’Archeyesque estoit en l’impatience de l’embrasseî’ allons, dit-il, le trouver, et ce qui se passa en cette entrevue te; temps ne me permet pas de vous ’l’escrire icy, vous suppliant d’agréer que ce soit pour le prochain ordinaire et qu’astheure~e me puisse dire,

Monsieur, ’r.

vostre tres humble et tres obeissant serviteur ~D’S.;Gu!]LLEMIN.–

De Bordeaux ce 28 septembre 1634 (i). ~vH~

MoM~teMr~S~ )

.4 7a rue ~M Po~tM~~re~ des, ArC$

,~cAe~~pM~eM’r"~e~TAoM,f/

~4~~arM,

?’M.ONStEUR,

Ce reste de relation sera, s’il vous plaist, pour accompagner la suite de celle que je vous adiessay le xx,! de ce mois (t)7&Mt.j!<ï39. .–j- ~-r.y-