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LIBRAIRIE HACHETTE cff

monde plus instructif que les livres, et qui n*a été accepté de ses contemporains qu’après une lutte courageuse de 40 ans. On applique ici à la phitosophie les mêmes principes qui servent aujourd’hui de base à la critique littéraire. Le philosophe est expliqué par l’homine, par son caractère innéi son éducation» le milieu dans lequel il a vécu» les influences qu’il a subies. Il se peint lui-méme dans sa correspondance avec sa mère, avec sa sœur, avec sc» premiers disciples : correspondance qui est ici pour la première fois traduite en français. Les derniers chapitres sont consacrés à Schopenhauer écrivain — car il est un des grands écrivains de l’Allemagne — à ses rapports avec Richard Wagner, avec Frédéric Hebbel, enfin à ses successeurs, Jules Bahnsen Edouard de Hartmann et Frédéric Nit2sche. H. TAINE

Nouveaux Essais de Critique et

d’Histoire. Nouvelle édition refondue. Un volume in-i6, broché, 3 fr. 50.

Dans cette édition définitive, le» Essais sont classés par ordre chronologique.

A la fin de chaque article on a indiqué le recueil où il a paru tout d’abord et la date de celte première publication. Tout l’ouvrage a été refondu, cl on a dû supprimer dans ce volume les article» sur La Bruyère et sur Jean Reynaud qui, par leur date, devront prendre place dans le» Essais de Critique et dTIisioire. On y a incorporé en échange un article sur M. de Sacy, écrit en iK58. et publié pour la première fois dans les Derniers Essais ; un article sur Le Rouge et le Noir de Stendhal qui n’a paru que dans la seconde édition des Essais ; et enfin un article inédit sur Léonard de Vinci. Ch.-V. LANGLOIS

Professeur à la Faculté des lettres de Paris. La Société française au XIII® siècle

d’après dix romans d’aveiitures. Un volume in-i6. broché, 3 fr, 5o.

Il y a, dans la littérature française du moyen âge, un certain nombre de romans qui correspondent à peu près à ce que sont nos romans modernes d’observation ou de moeurs, cl qui sont, â ce titre, des miroirs très intéressants de la société où ils ont clé écrils. Parmi ces oeuvres, il y en s de fort agréables. Mais personne ne les connaît, à l’exception des philologues ; les historiens de profession cux-mémcs n’en ont pas tiré jusqu’à présent tout le parti qu’ils auraient dû, M. Langlois, qui a écrit ailleurs I hisioire du xilF siècle» s’est propose de