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STRASBOURG


L’intérieur de la cathédrale est ce que j’ai vu de plus beau en gothique.

On entre, c’est une sorte de nuit. Pas une fenêtre à vitres claires ; toutes ont des vitraux coloriés et sombres. Et ces fenêtres règnent partout, des deux côtés du rez-de-chaussée, des deux côtés des hautes galeries. — Un jour étrange, une pourpre ténébreuse envahit le vaisseau énorme. Point de chaises dans la grande nef ; à peine cinq ou six personnes à genoux, ou vaguant comme des ombres silencieuses. Le ménage misérable, la friperie des insectes humains est chassée. Le large espace entre les piliers s’étale nu sous la voûte, peuplé de clartés douteuses et d’une grande ombre presque palpable.