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DOUAI


Toujours la même impression de paix et de bien-être, de propreté et de pittoresque ; les murs sont repeints, revernis ou reblanchis tous les ans ; les bâtiments, les jardins, tous les dehors des choses ressemblent à des bourgeois cossus et sensés, en habit du dimanche.

Mais la sensation des yeux est la plus belle. Un grand fond mouvant de nuages blafards, pluvieux, dont la teinte terne laisse percer parfois une fente de bleu délicieux ou une toison blanche. Sur ce ton émoussé, les toits à écailles, bosselés de cheminées rouges, les longs murs blancs de briques vernies, les riches massifs de peupliers, tous les arbres et les gazons d’un