Aux premiers jours de mai, Rome célébrait jadis — avant l’infection chrétienne — une Vigile de Vénus. Ainsi, Melchior de Vogüé solennise à sa manière, par surcroît de bassesse, la Vigile du procès Zola.
Si l’ingénuité se mesure à l’aune, M. Paul Déroulède représentant des trois couleurs et de la ville d’Angoulême — est digne qu’on l’immatricule parmi les plus grands bêtas du dix-neuvième siècle. Long comme un jour sans pain, maigre comme un aztèque, avec ses yeux ronds, ses yeux de pruneau cuit, sa bouche déhiscente, l’auteur de l’Hetmann porte sur son visage l’expression hébétée d’une candeur que cinquante ans n’ont pu réduire. Il bée naturellement, comme la grenouille au jeu de tonneau. Il gobe les mouches de toute sa lèvre inférieure que surplombe un nez extravagant. Ce nez lamentable, pharamineux et truculent contraste avec le chef