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XXIII


Paresseuse, pourquoi restes-tu là à jouer avec tes bracelets ?

Remplis ta cruche, il est temps pour toi de rentrer.

Paresseuse, pourquoi de tes mains agites-tu l’eau, tandis que ton regard capricieux s’amuse à chercher quelqu’un sur la route.

Remplis ta cruche et rentre à la maison.

La matinée s’achève. L’eau sombre s’épanche.

Les vagues paresseuses rient et chuchotent entre elles en jouant.