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XIV


Tandis qu’au crépuscule, les branches des bambous frémissaient au vent, je ne sais pourquoi je marchai sur la route.

Les ombres inclinées s’accrochaient à la lumière fugitive.

Les oiseaux étaient las de leurs chants.

Je ne sais pourquoi je marchai sur la route.

Un arbre aux branches tombantes ombrage la hutte qui est près de la rivière.

Quelqu’un y travaille. Dans le fond de la pièce on entend des bracelets tinter.

Je ne sais pourquoi je restai devant cette hutte.

La route étroite et tournante traverse des champs de moutarde et des forêts de manguiers.