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dant, ton paradis n’est encore qu’une triste ébauche.

Tes créations de beauté sont voilées du brouillard des larmes.

Je verserai mes chants dans ton cœur muet et mon amour dans ton amour.

Je t’adorerai par le travail.

J’ai vu la douceur de ton visage et j’aime ta lamentable poussière, ô mère Terre.