Page:Swift - Le Conte du tonneau - tome 2 - Scheurleer 1732.djvu/305

Cette page a été validée par deux contributeurs.
281
de Mr. BICKERSTAF.

Décès dans une Lettre à un Lord. S’il a vecu depuis ce tems-là, c’eſt ce que je laiſſe à décider au Public. En vérité, ce ſont-là de pures Chicanes, & j’ai honte de m’y arrêter.

En quatrieme lieu, j’en apelle à M. Partrige lui-même, & je lui demande s’il eſt probable, que j’aie été aſſez imprudent, pour commencer mes Prédictions par la ſeule Fauſſeté, qu’on leur ait reprochée juſqu’ici ? Eſt-il vraiſemblable, que je me fois trompé, par raport à un Evénement, qui devoit arriver, pour ainſi dire, ſous mes yeux, & par raport auquel il m’étoit infiniment plus aizé d’être exact, qu’à l’égard de tout le reſte ? Eſt-il naturel, que, preſque de propos délibéré, j’aïe voulu donner un tel Avantage ſur moi à un Homme de l’Eſprit & de l’Erudition de M. Partrige, qui, s’il lui avoit été poſſible de faire encore quelqu’autre Objection contre mes Pronoſtics, ne m’auroit certainement pas épargné ?

Je ſaiſis ici l’occaſion de réfuter l’Auteur de la Relation de la Mort de M. Partrige, dans une Lettre à un Lord. Il s’eſt donné les airs de m’acuſer de m’être