Page:Sulte - Au coin du feu, histoire et fantaisie, 1881.djvu/208

Cette page a été validée par deux contributeurs.
— 208 —
 Les corrections sont expliquées en page de discussion

Cartier se servaient, mais il ne s’ensuit pas qu’il ait été perdu par l’un ou l’autre de ces découvreurs. La trace de Vérazani nous échappe dans le golfe Saint-Laurent en 1525 ; tout ce que l’on peut dire après cela se résume à la probabilité d’une visite de ce marin dans le haut du fleuve. Cartier, dont les écrits sont si bien remplis de détails de navigation, ne mentionne pas qu’il ait subi des avaries ou même des contre-temps entre Québec et les Trois Rivières. Rien ne nous invite à rattacher à ses voyages la trouvaille de 1826.

Donc, ni le naufrage de Verazani, qui est tout-à-fait problématique, ni les expéditions de Cartier ne peuvent nous renseigner à ce sujet. Mais la perte du brigantin de 1646 vient à propos fixer l’attention, parce que ce vaisseau a péri non loin du lieu où le canon de bronze a été repêché.

On dira qu’il y a plus de cent ans entre François i et l’année 1646. Selon nous, cela importe peu, car si la fabrication des bouches à feu de large dimension a été créée, en quelque sorte, durant cette période, on est assuré par de bonnes autorités que les