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poésies diverses.


Les heures d’idéal, les seules fortunées,
Je vous les dois ; j’aurais à renaître aujourd’hui.
Je choisirais encore entre les destinées
Celle où les visions peuvent être incarnées,
Où le cœur bat toujours avec le cœur d’autrui.

Tout le deuil est pour moi qui m’en vais solitaire.
Pour vous, les soirs passés auront des lendemains.
Le temps ne force pas les chefs-d’œuvre à se taire,
Des flambeaux du génie humble dépositaire
Ma main lasse les cède à de plus jeunes mains.

Du moins je viendrai voir, au travers de mon voile,
Si l’ancien feu sacré luit toujours sur l’autel,
Et, palpitante encore aux frissons de la toile,
Applaudir avec vous plus d’un lever d’étoile,
Car la France est féconde et l’art est immortel.