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La révolte


des fleurs




À Coquelin cadet



 
La Rose dit un jour en pleurant : « Je m’ennuie !
Mon beau temps est fini. L’homme a fait l’air impur,
L’haleine des cités me dérobe l’azur
Et le zéphyr m’apporte une âcre odeur de suie.

« Plus de claires villas dans l’air libre, en pleins champs
Partout des murs, partout de la pierre et de l’ombre,
Partout un pavé dur qu’à flots pressés encombre,
Tumultueux et triste, un peuple de marchands.