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rait douter ; cependant, je suis d’avis de lui proposer d’abjurer une seconde fois ses erreurs, sinon, qu’elle soit livrée au bras séculier.

le chanoine jean pinchon. — Jeanne est relapse ; je m’en rapporte pour sa punition à mes très-chers frères.

le chanoine guillaume érard. — Je déclare ladite Jeanne relapse et méritante du bûcher.

le chapelain robert gilibert. — Jeanne doit être brûlée comme relapse et hérétique.

l’abbé de saint-audoin. — Cette femme est relapse ; qu’elle abjure une seconde fois, sinon, qu’elle soit condamnée.


l’archidiacre jean de castellone. — Que la relapse soit livrée au bras séculier.

le chanoine ermangard. — Je demande le supplice exemplaire de ladite Jeanne.

le diacre guillaume boucher. — Jeanne doit être condamnée comme relapse après une seconde lecture d’abjuration.

le prieur de longueville. — C’est aussi mon avis.


le révérend père giffard. — Selon moi, la relapse doit être condamnée sans délai.

le révérend père haiton. — Je déclare ladite femme relapse ; je requiers contre elle le prompt châtiment de son crime si elle refuse d’abjurer une seconde fois.

le chanoine margerie. — Jeanne est relapse ; qu’elle soit livrée à la justice séculière.


le chanoine jean de l’épée. — Je pense comme mon très-cher frère.

le chanoine garin. — Moi aussi.

le chanoine gastinel. — Abandonnons la relapse aux flammes du bûcher.

le chanoine pascal. — Telle est aussi mon opinion.


le révérend père houdenc. — Les explications dérisoires de cette femme me prouvent surabondamment qu’elle a toujours été idolâ-