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me en tressaillant et tâchant de contenir son émotion, — je n’ai rien…

— Mais si, Maria, tu as quelque chose, — reprit Joseph de plus en plus alarmé, — je connais bien ta figure… te voilà toute tremblante, absolument comme tu étais cette nuit, quand nous avons quitté le bal de l’Opéra… Il est vrai qu’en arrivant chez nous il n’y paraissait plus ; tu avais repris ta bonne et joyeuse petite mine, si bien que je n’ai pas insisté pour savoir ce qui t’avait si brusquement attristée à la sortie du bal… Mais, pour sûr, voilà que ça recommence… N’est-ce pas Jérôme, que depuis un instant elle est toute changée ?

— Il est vrai, – répondit le médecin, ou-