Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 3, 1851.djvu/101

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

rie présidée par madame de Robersac donne une idée de la pesanteur des entretiens de ce groupe, où l’on passait tour-à-tour des hauteurs d’une littérature caduque aux sublimités d’une politique édentée mais là du moins l’on s’en donnait à cœur joie sur ces novateurs, sur ces révolutionnaires de toutes sortes, contempteurs de la religion, de la famille et de la propriété, odieux scélérats dont la croissante audace épouvantait, et que l’on regrettait de ne pouvoir pendre ou brûler un peu, la prison ne suffisant point à refréner cette exécrable engeance.

À onze heures sonnant, madame de Robersac, qui n’assistait qu’une ou deux fois au plus par mois aux réceptions hebdomadaires de la princesse, quittait l’hôtel de Mor-