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son bras le châle de sa femme soigneusement plié. Maria était si charmante, avec sa simple robe de soie gorge de pigeon et son frais petit bonnet de dentelle orné d’un nœud de rubans et de quelques boutons de rose mousseuse, que madame Bonaquet ne put s’empêcher de dire tout bas à son mari, au moment où il allait au devant de ses amis :

— Mon Dieu que cette jeune femme est donc jolie !

— Combien vous êtes aimable, ma chère madame Fauveau, d’avoir, ainsi que Joseph, accepté notre invitation, — dit Jérôme à la gentille parfumeuse en la conduisant auprès d’Héloïse.