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la bonne aventure.

— C’est un amour à l’abri de tous chagrins.

— Mais sans le cœur, que reste-t-il ?

— Il reste, madame, ce qu’il y a de moins problématique au monde, la jouissance des sens et de l’esprit.

— Quand on en a.

— Des sens ou de l’esprit ? madame.

— De l’esprit, monsieur.

— Il n’y a que les gens d’esprit dignes et capables d’aimer comme je vous le dis.

— Et en quoi la participation du cœur nuirait-elle à cette manière d’aimer ?

— Eh ! madame, dans ces liaisons-là, ce