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d’apprendre un jour que son mari le colonel Duval n’est pas mort, comme on le croit, et que plus tard sa fille trouvera en lui un soutien.

— Pauvre femme !… Et cet espoir est malheureusement insensé, n’est-ce pas, mon ami ?

— Jusqu’ici toutes les recherches pour retrouver les traces du colonel ont été vaines, personne ne peut plus douter qu’il n’ait péri sous les décombres du blockhaus qu’il a fait sauter ; l’important serait donc de tâcher d’assurer l’avenir de Clémence Duval, du vivant de sa mère. Ah ! si nos projets réussissaient, ma chère Héloïse, quelle enviable trinité nous ferions, Anatole Joseph et moi !