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— Vous sentez, mon ami, que je ne vous dis pas cela pour soutenir mon prétendant aux dépens du vôtre, — ajouta madame Bonaquet en souriant, — car je pense comme vous que M. Ducormier, redevenant digne de l’affection des gens de biens, serait pour mademoiselle Duval un parti, je dirais presque plus rationnel que mon parent, M. de Saint-Géran, quoiqu’il puisse apporter à mademoiselle Duval les grands biens dont j’ai été très-heureuse de lui abandonner l’héritage.

— Je pense comme vous, ma chère Héloïse, au sujet de nos deux prétendants ; car tout en reconnaissant, d’après sa conduite et ses antécédents ; M. de Saint-Géran pour un parfait galant homme… je crains parfois que