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Londres ; mais quant à moi, j’hésite à rentrer aux affaires. Enfin je ne décide rien, je vous reverrai, vous viendrez dîner ici après demain. Non, j’y songe, ne venez pas après-demain, j’ai du monde, mais demain, je n’aurai personne ; c’est le jour de réception de madame de Morsenne. N’écrivez pas à Londres avant de m’avoir revu. Peut-être votre séjour à Paris sera-t-il prolongé. M. de Morval m’autorise à vous garder ici autant que je le jugerai nécessaire. J’userai de la permission et vous n’en serez pas fâché, j’imagine, cher monsieur Ducormier ; car nous voici justement dans la saison des plaisirs, des spectacles, des fêtes, du bal de l’Opéra, et je parie que vous ne manquez pas le bal de l’Opéra, hein ? cher monsieur Ducormier ?