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ce le toisent avec dédain en se demandant : « Qu’est-ce que c’est que ce prince de Lorraine ? qu’est-ce que ça vient faire ici ? qu’est-ce que ça a produit de célèbre ? quelles sont ses œuvres ? en quoi est-il illustre ? En rien du tout ! Mais, alors, qu’est ce qu’il nous veut, ce monsieur ? Qui est-ce qui connaît ça en Europe ? Allons donc ! ça n’a pas de nom et ça veut frayer avec nous ! Il se moque du monde, ce monsieur de Lorraine ! Qu’il nous laisse donc tranquilles et aille vivre avec ses pareils ! » Voyons, franchement, Anatole, ne hausserais-tu pas les épaules, si cet homme de titre et de blason s’opiniâtrait à vouloir marcher l’égal de ces hommes de génie ? Ne lui dirais-tu pas : « Tenez, croyez-moi, prince, au lieu d’être regardé ici comme