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Anatole et moi ; puis, cela sera d’autant plus piquant pour lui qu’il doit voir, ce matin même, le père de cette fière duchesse.

— Certainement, mon ami, — répondit madame Bonaquet en souriant, — vous pouvez donner cette lettre à lire à M. Ducormier. Il est, m’avez-vous dit, très-observateur : il trouvera là un curieux trait de mœurs.

Jérôme remit la lettre à Anatole ; à peine l’eut-il lue, qu’il s’écria :

— L’insolente créature ! C’est à la fois stupide et infâme !

— Mais non, mais non, — reprit Jérôme avec son habituelle sérénité. — Il y a dans cette résolution une sorte de courage joint à