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— Est-ce que vous connaissez M. de Morsenne ? — lui demanda madame Bonaquet.

— Non, madame, — répondit Ducormier ; mais M. de Morval, dont je suis secrétaire, m’a chargé de lettres pour le prince de Morsenne ; je me suis présenté hier chez lui sans pouvoir le rencontrer, mais il doit me recevoir ce matin même.

— Ma chère Héloïse, — reprit le médecin après un moment de réflexion, — vous savez mon amitié pour Anatole ; j’ai toute confiance en lui. Je viens de lui raconter les diverses et heureuses circonstances de mon mariage. Permettez-moi de lui donner connaissance de cette lettre singulière. D’abord, elle vient fort à propos, quant à une petite discussion que nous avions tout-à-l’heure,