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que c’est une des leurs qui est venue à moi, car la proposition de mariage m’a été faite par madame de Blainville, mais en cela elle devançait ma pensée.

— Et si le premier tu lui avais offert de l’épouser, tu n’aurais pas appelé cela, comme tu dis : aller à eux ?

— Mon ami, entendons-nous. Qu’ai-je aimé dans madame de Blainville ? Son titre ? Non ! elle le perdait en m’épousant. Sa naissance, ses relations aristocratiques ? Non, car ni moi ni elle ne mettrons les pieds dans la société où elle a vécu jusqu’ici. Ai-je enfin recherché ses richesses ? Pas davantage, puisqu’elle a fait abandon des grands biens de son mari. Non, non, ce que j’ai aimé en elle, c’est la femme de cœur excellent, d’es-