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tole ; — j’ai, en effet, cent fois entendu parLer d’elle chez mon ambassadeur, dont elle est parente éloignée..

— Oui, son mari était fort riche, et comme elle n’en a pas eu d’enfant…

— Elle hérite de lui ! — s’écria Ducormier. — De sorte que, par ton mariage, te voilà millionnaire. Ah ! c’est un beau rêve !

— Un beau rêve et rien de plus, du moins quant à la fortune, mon ami.

— Que veux-tu dire ?

Madame de Blainville avait droit, il est vrai, à l’héritage de son mari, mais ai-je besoin de te dire qu’en se mariant, la première chose que ma femme a dû faire, et pour elle