Page:Sue - La Bonne aventure, Tome 2, 1851.djvu/144

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

de se livrer à son goût favori. Cette saison venue, et grâce aux plantes grimpantes dont se couvrait la tonnelle aérienne du balcon, il n’apercevait plus des fenêtres de son cabinet qu’un horizon de verdure fleurie.

Mais à l’époque de ce récit, c’est-à-dire vers les derniers jours de février, les losanges du treillage vert étaient complètement dégarnis de feuilles ; cependant, on voyait dans les caisses un grand nombre de ces fleurs qui bravent la froidure, telles que cactus, perceneiges et héliotropes d’hiver.

L’on n’a pas oublié que la veille, à la sortie du bal de l’Opéra, le docteur Bonaquet, surpris et heureux de rencontrer Anatole Ducormier, l’avait engagé à venir le voir le lendemain matin.